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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 15:52
Sans titre-5Sans titre-162010 sera l'année de la Russie en France et de la France en Russie. beaucoup de manifestations se dérouleront dans les deux pays. Cet événement a comme objectif :

-Favoriser et enrichir la connaissance des deux pays
-Encourager dans tous les domaines d'intérêt commun les échanges tels que les échanges scolaires par le biais de notre projet "fresque sur le thème du réchauffement climatique" projet de l'association objectif monde à laquelle nous nous joignons.Sans titre-10

Cette fresque est déjà commencée en Yakoutie par les élèves de l'école Sakha Française de Khamagatta et de l'école Canadienne de Yakoutsk.

Les premiers dessins ont été exposés en avril dernier à yakoutsk.

Depuis la rentrée scolaire de septembre 2009, les élèves du collège Gabriel Goussault de Vibraye (72) et de l'ile de la Réunion ont commencé à réfléchir sur ce thème, des écoles des villes de Chinon, de Blois,(pays de la Loire) Draveil( région parisienne) s'ajouteront au projet dès le printemps 2010.

Nous sommes en relation avec l'association d'éducation à l'environnement de l'observatoire Loire et le service culturel de la ville de Chinon.

Par ailleurs,deux nouvelles de grande importance:
Nicolas Vannier, le réalisateur du film "Loup" a accepté d'être le parrain du projet fresque
Julien cendres, écrivain résidant dans le Perche a également répondu affirmativement

Le 18 janvier, nous avons rendez-vous avec le dessinateur Piem pour discuter de l'affiche de présentation.
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 12:51
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Le concert donné par nos amis yakoutes a eu beaucoup de succès, vous étiez nombreux à venir les écouter le dimanche et nous espérons pouvoir recommencer en 2010 lors de leur venue;
Voici quelques photos1 FDL9219
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 17:22

La Yakoutie, une république de la Fédération de Russie, affronte des températures dignes de l’Arctique


Un porte-parole officiel du Département Météorologique de Yakoutie a déclaré que, dans certaines implantations de la république russe de Yakoutie, la température pourra atteindre 60°C sous zéro dans les jours prochains. Le fonctionnaire a déclaré :  

Pravda, 16 décembre 2008

 

    Dans le district de Tomponsky de la république, la température est tombée dimanche sous les –50 °C. Ce froid rigoureux est rare en Yakoutie, bien que cette république soit considérée comme la plus froide des territoires habités de Russie. Les températures hivernales atteignent normalement -40 à –45 °C.

    Ce n'est pas le point le plus bas. Durant plusieurs jours prochains, le thermomètres pourrait afficher –60 °C dans l’implantation de Krestyakh.

 

    Cette année, l'hiver est beaucoup plus froid [*] en Yakoutie que d'habitude : la république se trouve sur le trajet des courants d’air froid de l’Arctique. Ils atteignent son territoire sans obstacle, et l'air devient encore plus froid la nuit sous le ciel dégagé.

 

    Toutes les écoles de Yakoutsk, la capitale de Yakoutie, ont été fermées lundi à cause d’un froid rigoureux à – 51 °C. Beaucoup de classes ont aussi été annulées la semaine dernière, quand la température a plongé à –45 °C.

 

    Trente et un immeubles des villes de Tommot et Yakokit ont vu leur fourniture d'eau chaude et de chauffage coupée à cause d'une panne des équipements. Plus de 300 personnes doivent vivre dans les appartements gelés, pendant que plus de 120 ouvriers s’escriment au maximum pour réparer les canalisations.

 

    La république de Yakoutie est le plus grand conseil d’administration du monde dans une division administrative régionale. Elle est baignée par le Laptev et les mers de Sibérie Orientale de l'Océan Arctique, les eaux les plus froides et les plus glaciales de l'Hémisphère Nord. Environ 40 pour cent de la république se trouve dans le cercle arctique et elle est entièrement couverte de pergélisol.

 

    En dépit de ses conditions climatiques rigoureuses, la Yakoutie est riche en matières premières. Elle possède de grandes réserves pétrolières, gazières, aurifères, argentifères et de beaucoup d'autres minerais. Près de 99 pour cent de la totalité des diamants de Russie sont extraits en Yakoutie. Ils représentent plus de 25 pour cent de la production mondiale de diamants.

 

    La Yakoutie est connue pour son climat extrême, avec la Verkhoïansk Range, la région la plus froide de l'Hémisphère Nord. Le pôle froid de l'Hémisphère Nord se trouve à Verkhoïansk, là où la température a atteint le record de –67,8°C en 1892, et à Oymyakon, où la température a atteint –67,7°C en 1933.



Original : english.pravda.ru/russia/history/16-12-2008/106836-yakutia-0
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info



* NDT : Impossible de maîtriser la compulsion qui m’oblige à souligner pas charitablement et avec ironie qu’en France aussi le froid est là, bien que la période hivernale ne soit pas encore inaugurée officiellement.

    L’été indien s’est transmuté cette année en hiver esquimau. Espérons que ce ne sera pas désormais la norme.

    Nous vivons sans doute encore un épisode des désopilantes aventures d’un réchauffement climatique à la Gore.

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 17:20
Les origines de la population yakoute restent énigmatiques. Dans cette région reculée de Sibérie orientale, les Yakoutes pratiquent l’élevage des chevaux là où les ethnies voisines sont des chasseurs-cueilleurs et des éleveurs de rennes. Autre particularité, ils parlent une langue d’origine mongolo-turque alors que les Evenks, les Evens et les autres ethnies qui coexistent sur cet immense territoire parlent des langues toungouses et ouralo-sibériennes. Dans la République de Sakha (anciennement Yakoutie), grande comme cinq fois la France, les Yakoutes dénotent, suscitent beaucoup de questions. Mais d’où viennent-ils ?

Le peuplement de la Sibérie est l’un des moins bien connus du monde. Depuis 2001, Éric Crubezy et son équipe du laboratoire d’anthropobiologie de Toulouse étudient les Yakoutes, ethnie majoritaire de la région, en cherchant à comprendre leur mode de peuplement.

Dans cette région au riche patrimoine archéologique, plus de soixante tombes gelées ont été mises à jour depuis plus de six ans grâce à la Mission archéologique française de Sibérie orientale (MAFSO). Les équipes franco-russes d’archéologues, paléontologues et biologistes déterrent, décrivent et autopsient les dépouilles enterrées dans le sol gelé et momifiées depuis des siècles. Des dépouilles sont ensevelies juste au-dessus du permafrost, dans cette couche de sol de 2 m d’épaisseur qui ne dégèle que pendant le court été polaire. Avec des températures hivernales pouvant descendre à - 50 °C, les fouilles ne sont possibles que de juin à septembre.

En collaboration avec les scientifiques russes, Éric Crubézy étudie les sépultures, décrit les vêtements et les objets qui entourent le défunt dans son ultime demeure. Puis il cherche à faire parler les corps. Au cours de l’autopsie, les chercheurs réalisent des prélèvements d’os et de dents. Des prélèvements qui, dans un deuxième temps, seront envoyés au laboratoire de l’Institut de médecine légale de Strasbourg dirigé par Bertrand Ludes, membre de l’équipe d’anthropobiologie, pour y subir une analyse génétique. Les études génétiques permettent aussi de préciser au sein des ensembles funéraires comportant deux ou plusieurs sujets leurs éventuels liens de parenté. Mais encore faut-il pouvoir dater ces corps momifiés. Grâce à la dendrochronologie qui est l’étude des cernes du bois (voir notre dossier, Dendrochronobiologie, les arbres nous parlent), il est possible de définir la date de l'abattage des arbres, donc d'estimer la date de fabrication des cercueils, et ainsi de connaître la période à laquelle les corps ont été enterrés. Les plus vieilles momies yakoutes dateraient ainsi du XIVe siècle et les plus récentes du XVIIIe siècle.

Les études génétiques réalisées sur les momies ont ainsi permis de définir une lignée paternelle, et cela grâce à l’analyse des marqueurs chromosomiques Y. Éric Crubézy explique ainsi que "les corps des défunts descendraient uniquement de deux hommes possédant un patrimoine génétique différent, les pères fondateurs de la communauté en quelque sorte."

La validité de ces résultats est actuellement testée à partir des analyses de l’ADN moderne. Pour cela, Morgane Gibert, membre du même laboratoire de Toulouse, dirige un projet ANR JCJC (agence nationale de la recherche/ Jeunes chercheurs jeunes chercheuses) "Sibérie", ayant pour objectif de tester les hypothèses de peuplement yakoute à partir des données des populations actuelles. Une première étape a consisté à prélever des échantillons à proximité des sites afin de tester l’hypothèse de continuité de peuplement : on vérifie que les vivants sont bien issus des morts qui se trouvent là, et non pas d'une immigration ultérieure. L’objectif suivant est de rassembler les données ethnologiques, linguistiques et historiques permettant d’établir des hypothèses de peuplement qui pourront alors être testées à la lumière des données de la génétique.

Quelles sont les origines possibles ? Quels métissages se sont produits ? Quelles étaient les densités de populations au cours des phases de peuplement ? Quel a été l’impact de ces différents facteurs d’évolution sur la structure génétique de la ou des populations yakoutes ? Voici les questions auxquelles ce projet s’intéresse. Pour y répondre, plusieurs échantillonnages ont été réalisés en Yakoutie mais aussi en Bouriatie (rive sud du lac Baïkal), un des lieux possibles d’origine des Yakoutes selon les données archéologiques. En Yakoutie, les lieux de prélèvement ont été choisis à partir de cartes ethnologiques du XVIIe siècle. Ces derniers montrent plusieurs foyers de peuplement : s’agit-il de plusieurs foyers primaires (par exemple trois régions peuplées en même temps) ou de foyers secondaires (trois régions peuplées les unes après les autres ) ?

Grâce à une petite baguette munie d’une brosse à son extrémité, Morgane Gibert prélève des cellules buccales sur des villageois. Les échantillons sont rapportés en France et l’ADN extrait est analysé au laboratoire de Toulouse. Les analyses génétiques menées au laboratoire - en collaboration avec Catherine Thèves, post-doctorante - permettront de noter les différences entre les échantillons d'ADN ancien et d'ADN moderne, et peut-être d'établir ou non une continuité entre ces populations.

Les mouvements de populations ayant été nombreux depuis le XVIIe siècle, le choix des terrains et des échantillons représentatifs ont représenté une étape fondamentale de la recherche. Ce qui a été fait en collaboration avec l’ethnologue Marine Le Berre-Semenov pour la Yakoutie, la linguiste Z. Sazinova et le docteur Marc Perrucho pour la Bouriatie, et à partir des relevés de généalogies analysées notamment par André Sevin, ingénieur de recherches au laboratoire de Toulouse. "Et nous avons finalement retenu les deux foyers de population les plus importants pour y analyser l'ADN ancien sur des restes osseux datant du XIVe au XVIIIe siècle et le comparer avec l'ADN moderne, poursuit Morgane Gibert. Ce qui nous a permis de montrer que la population yakoute actuelle descendait en grande partie des populations du XIVe siècle de cette même région." Et que les caractéristiques génétiques des populations de ces villages possèdent des points communs avec celles des peuples vivant autour du lac Baïkal, soit à plus de 1 500 km au Sud. Ces populations, probablement de petits groupes au vu du faible nombre d’ancêtres communs, auraient donc migré vers le Nord en plusieurs phases successives. Les études génétiques révèlent également que ces Yakoutes ont eu des échanges non négligeables avec les populations autochtones, notamment Evenks et Evens. Par ailleurs, Yakoutes et Bouriates ont une proximité linguistique (les premiers parlent turc, les seconds une langue turco-mongol), argument supplémentaire en faveur d'un ancêtre commun.

Les recherches vont donc se poursuivre dans cette région proche du détroit de Béring où les mouvements de population sont importants pour comprendre le peuplement de l’Amérique. Peuplement qui reste largement antérieur à celui de l’installation des Yakoutes dans la région.

Dans le monde, quasiment toutes les régions sont passées au crible des analyses anthropogénétiques. Parmi les travaux en cours, ceux menés pour savoir quelles traces génétiques ont laissé les invasions arabes dans le sud de l'Europe ; ou encore les études visant à comprendre d'où sont venus les habitants de l'île de Pâques, cet îlot perdu au beau milieu de l'océan Pacifique, dont les côtes se trouvent à 4 000 km de Tahiti et à 3 700 kilomètres du Chili : ces insulaires sont-ils arrivés d'Amérique du Sud ou d'Indonésie ? Autre exemple, l'étude du peuplement de la vallée du Nil de la période prédynastique (IVe millénaire avant notre ère) à l’époque moderne, qui prend en compte les éléments de co-évolution de l'homme avec son milieu. "L'objectif est toujours culturel, commente Stéphane Mazières. Et pour nos travaux, par exemple, les Amérindiens ont été très heureux de comprendre d'où ils venaient, d'en savoir plus sur leur histoire."

En Europe également, des études sont en cours. Pour ne citer que la France, le laboratoire de l'université Paul Sabatier travaille sur les villages de la vallée de Cauterets, la vallée de Luchon et le val d'Aran. Des enquêtes généalogiques y sont menées, qui permettent de reconstituer les migrations.
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 04:35
La Yakoutie est un pays grand comme 5 fois la France, au nord est de la Sibérie, comprenant seulement 1 million
d'habitants, habitée par une majorité de yakoutes, de russes et de nombreuses ethnies différentes comme les Evenks, Evènes, Dolgans, Tchouktches, Youkaguirs etc..

La langue est d'origine turque parce que leurs ancêtres sont venus de Turquie et d'Asie, c est une des versions, une autre version serait qu'ils seraient issus de la region du lac Baikal: Mongolie.

Le climat est continental, hiver très froid, la température pouvant descendre jusqu' à moins 70 degres et l'été plus 30 degrés.

Le sol est continuellement gelé c est le "permafrost", la terre est gelée jusqu' à 2 mètres d'épaisseur en été  et l'hiver pouvant aller jusqu'à 50 mètres, les voitures circulent sur les fleuves d'octobre à avril, pas besoin de frigidaire, des caves sous les maisons conservent les aliments même en été.

dans leur "balok" sorte de caravane de fortune recouverte d'épais tissu, les hommes vivent auprès de leur troupeau de rennes, le visage tanné par le froid.
Les nomades se déplacent avec le troupeau dès que les rennes n'ont plus rien à manger, les "baloks" sont installés sur les traineaux.
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